Paragraphe 301
C’est la fin de l’horreur... Vous finissez par comprendre que Marcel Jobard a transformé sa résidence secondaire en une véritable usine à boudin ! Le rez-de-chaussée de la maison est encombré de préparations diverses, d’épices, de viande et de baquets de sang, de récipients... Mais une bonne moitié de ces produits sont périmés ! Des mouches volent à travers la pièce par centaines, ce qui n’est pas bon signe... Enfin, l’horreur ne se situe pas vraiment là, de toute façon... La salle qui jouxte celle-ci est en fait une grande cuisine. Vous découvrez là deux filles qui sont enchaînées à de gros anneaux fixés dans le sol par d’énormes clous ! L’une d’elle n’est autre que Béatrice et la deuxième est la propre fille de Marcel, Violette Jobard. Les demoiselles sont traumatisées, meurtries, à bout de nerfs et en larmes... La chair de leurs chevilles et de
leurs poignets est à vif. Vous pouvez les libérer à l’aide des clés trouvées sur Marcel ! Voilà plusieurs jours qu’elles sont enchaînées à la cuisine pour essayer diverses recettes de boudin... Elles ont visiblement dormi par terre à même le sol, et d’après leur état, elles n’ont pas été autorisées à se rendre aux toilettes... Tout ça parce que cette année, Marcel Jobard avait décidé d’être le gagnant du concours de Ravsgalat ! Comment at-il pu devenir aussi fou ?
La réponse se trouve au premier étage de la maison... Un étage qui empeste la mort... Vous montez l’escalier de bois tandis que les filles terminent de se libérer de leurs chaînes et de nettoyer leurs plaies. Si Ben le forgeron était encore avec vous à ce stade, il restera en bas pour s’occuper des filles. Il y a plusieurs chambres à l’étage. L’une d’entre elle est si encombrée de mouches que vous avez du mal à y voir clair mais... Cela ne fait aucun doute, le cadavre d’une femme rousse se trouve là, sur le lit ! La femme de Marcel, Barbara, probablement morte de maladie ou de mauvais traitements. Vous comprenez mieux. Devenu fou à la suite de son décès, le boucher a pété les plombs pour de bon... Et il a reporté sa folie sur la seule autre rouquine du village ! Violette, sa propre fille, n’a été pour lui qu’un dommage collatéral...
Dans une autre pièce, qui devait être la chambre du dément, vous tombez sur un coffret qui contient 156 PO et 25 PA... Somme que vous pouvez sans problème escamoter car il n’y a pas de témoin. Le reste de l’étage n’offre rien d’intéressant. Vous redescendez alors que les demoiselles se déclarent prêtes et impatientes de regagner le village. Elles sont épuisées mais n’ont aucune envie de moisir ici plus longtemps... Et Béatrice a vraiment hâte de se coucher dans un vrai lit pour oublier ces journées de terreur. Rendez-vous au
300.