Paragraphe 155
Est-ce à cause de la douceur de l’après-midi, de l’ambiance chaleureuse de la taverne, de votre magnétisme ou d’un coup de chance ? Toujours est-il que Miranda vous sourit franchement et rougit une fois de plus... Après avoir vérifié que personne ne vous regarde, elle approche sa bouche de votre oreille :
-Vous êtes vraiment incroyable vous ! Je vous connais à peine, mais j’ai envie de partager des tas de choses avec vous ! Et ces temps-ci, j’ai vraiment besoin de chaleur humaine ! Surprise, vous bredouillez quelque chose qui ressemble à « Arghli », car finalement vous n’êtes pas insensible à sa fraîcheur, à son charme indéniable.
-Personne ne doit savoir ! ajoute Miranda dans un souffle. Les femmes comme nous ne sont pas bien vues à la campagne... Vous pourrez me rejoindre chez moi dans une heure, j’habite au 12 de la rue du Vieux Bélier ! C’est en face de l’échoppe du Serrurier... J’habite seule, on ne sera pas dérangées...
Ce n’était pas vraiment ce que vous cherchiez en entrant dans cette auberge, mais vous lui répondez d’un signe de tête entendu et vous quittez sa table, embarrassée.
Notez bien le numéro suivant, car si vous voulez rejoindre Miranda plus tard, au cours de votre visite de Valtordu, vous devrez lire le paragraphe
69. Il n’est pas difficile à retenir, et non, vous ne pouvez pas y aller dès maintenant, car Miranda est encore dans l’auberge. Il vous reste peut-être des gens à qui parler, au paragraphe
45.