Paragraphe 140
Le milicien regarde à droite et à gauche, puis finit par se rapprocher de vous. Vous regrettez un peu son geste car son haleine est quelque peu pénible à supporter. Toutefois, il vous confie quelque chose :
– Bon... J’sais pas c’que ça vaut... Mais j’ai peut-être un truc...
Vous tendez l’oreille et lui adressez un clin d’œil complice. Il enchaîne, s’humecte les lèvres et désigne un point vague en direction de l’est :
-Y’a pas une heure y’a la vieille Marceline qu’est v’nue m’dire qu’elle avait surpris un gob qui fouillait dans sa poubelle. Bon, c’est possible que ça soit des fadaises, parce qu’elle est un peu marteau ! Sinon faudrait pas que c’te vermine traîne dans l’village, parce qu’à tous les coups c’gobiot s’rait sur un mauvais coup. Moi j’dois rester à mon poste, mais si c’est pas des charres et qu’vous lui mettez la main sur l’paltot, y’aura une récompense de dix pièces d’or pour sa tête. C’est l’prix standard pour les gobelins. Vous hochez la tête :
-Je dois juste tuer le gobelin, et ramener sa tête au poste ?
-Ouaip ! Puis là, vous dites que vous v’nez d’la part de Firmin, parce que c’est mon nom à moi... Comme ça l’sargent saura qu’vous n’êtes pas un vaurien. Vous souriez à Firmin d’un air entendu.
Si vous désirez chercher ce mystérieux gobelin dans le futur (ou maintenant), vous pourrez vous rendre au paragraphe
160 pour examiner le secteur indiqué par Firmin. Vous pouvez à présent retourner à votre examen devant le poste de garde, au
53.