Le célèbre Albert Dupuits , Dramaturge de son etat , poète à ses heures perdues , Auteur des fameuses Fables du Puits ( et non pas de la Fontaine )
est un artiste incomparable , en comparaison à nombre de Bardes essayistes et autres Menestrels du dimanche .
Gentillhomme, séducteur passionné et grand romantique , nous le découvrons aujourd'hui sous un nouveau jour .

Son Ami , le Peintre Impressionniste Viktor Van Gull nous le décrit comme un homme sensible et plein d'empathie .
Il nous dévoile en effet que sous le talent se cache la fragilité , mais aussi la puretée de l'âme .
" Son premier poème , Le petit enfant-chat , est " nous dit-il " une sorte d'auto-biographie imagée .
Horizon indépassable , " rajoute-t-il " l'art aussi atteint à cet état céleste qui ne garde plus rien de personnel ni de rationnel .
Mais il peut répondre aussi à une sollicitation plus concrète , on n'écoute pas assez ce que disent les peintres . "
La relation que Dupuits entretient avec l'art est à la fois de nécessité et de contingence.

Abandonné lorsqu'il n'était qu'un bébé , le jeune Albert fut recueilli par deux très aimants parents .
Malgré l'absence de l'amour de ses vrais parents , il a su se construire autour d'un foyer précaire mais aimant .
Très curieux , espiègle même , il fut très vite passionné de théatre et d'écriture .
Traumatisé par la mort aussi malheureuse que soudaine de ses parents adoptifs , visiblement causée par une attaque d'animaux sauvages ,
il décida de partir à l'aventure dans l'objectif de se ressourcer .
" La perte de ceux qu'il considérait comme ses vrais parents est une terrible tragédie " nous confie Van Gull .
L'avenir seul nous dira si la clémente muse de la poésie sera capable d'apaiser la peine de l'artiste vagabond .

Ce qui restera néanmoins le point d'orgue de ses préoccupations esthétiques est rassemblé dans un livre consacré aux nouvelles ésotériques
des mystères des relations humaines .
Paradoxalement, de l’immense production critique qu’en ses essais Albert Dupuits a consacrée aux diverses voies de la création Fanghienne,
rien n’a encore été dit de façon " sérieuse " .
Van Gull nous précise qu’il ne s’agit nullement d’un oubli, mais d’un choix :
puisque d’une part il y a là matière à une autre décade de plein droit , et que d’autre part la force singulière d’une pensée poétique
(pourtant mal aperçue encore de nos contemporains) au croisement , voire au cœur de toutes ces disciplines des sciences humaines ,
a chance d’y paraître avec d’autant plus de visibilité que , par rapport à la norme littéraire , l’écart serait plus grand .

En tout cas une chose est sure , il laissera derrière lui un héritage tant multiple qu'inspirant pour les légendes à venir .