Bienvenue dans la bibliothèque d'archives de la Caisse Des Donjons de la terre de Fangh | ||
(depuis l'an 425 du premier âge) |
Description
Présentation du personnage :
Elenia est une ranger humaine d'environ un mètre soixante-six et de dix-sept ans et demi. Elle a des cheveux noirs, qu'elle garde longs, mais qu'elle attache avant d'engager un combat, pour y voir un minimum. Sa musculature n'est pas très développée, mais elle présente un charme irrésistible, qui peut l'aider comme lui porter préjudice. Elle est cultivée et rusée, mais elle aura souvent tendance à être manipulatrice envers les gens pour obtenir ce qu'elle veut. Aussi, elle peut être impulsive et rebelle, étant en pleine adolescence.
Histoire :
Mais avant d'être aventurière, Elenia avait une vie plutôt paisible : elle était la fille d'une famille de petite bourgeoisie, vivant à Glargh. Elle est passée à l'école apprenant à lire et à écrire ainsi qu'à compter, et appris comment apposer des premiers secours, un savoir-faire dont elle sait encore l'utiliser. Dans sa jeunesse, elle passait son temps à lire des histoires de héros et d'aventuriers sauvant la Terre de Fangh et se battant contre mille et une créatures, c'était de ça qu'elle voulait : une vie trépidante, pleine d'action. Pas la vie oisive d'une dame de société…
Au contraire, la nuit, elle vivait la vie qu'elle voulait vivre, elle avait trouvé un maître d'armes qui acceptait de lui enseigner l'art du combat, contre une modeste rémunération qu'Elenia prenait sur son propre argent, et même parfois sur celui de ses parents, qui ignorait cela. Mais un soir, ils remarquèrent son absence. Elle fut privée de sortie, et de son plaisir. Elle voulait partir loin, ne plus vivre cette vie.
Elle prit donc la décision de partir, de fuguer, la veille de son dix-septième anniversaire, sans rien dire à ses parents, en ne laissant qu'une phrase : « Je pars pour l'aventure. ». Avant de partir, elle leur vola une belle petite bourse de cuir, contenant de la monnaie sonnante et trébuchante, puis elle partit.
Elle alla approximativement en direction de l'Ouest, en longeant le fleuve Elibed. Au bout de quelques heures de marche, sous un ciel menaçant, elle s'arrêta dans une petite bourgade du nom de Bardol, épuisée et trempée de sueur. Elle prit à ce moment conscience du fait que, les vêtements de ville, ce n'était définitivement pas fait pour la randonnée. De plus, il était temps pour elle de se trouver un équipement d'aventurière. Par chance, il se trouvait que la bourgade contenait un magasin de matériel plutôt bien fourni, avec quelques armes et armures. Elle dépensa une centaine de pièces d'or, revêtit une armure, s'acheta une épée de moyenne facture et acquérit des vêtements bien plus pratiques pour voyager. Elle s'acheta aussi du matériel de camping, ainsi que des rations de voyage.
Elle repartit sur les chemins, toujours vers l'Ouest, en direction d'une grande ville nommée Chnafon. Elle était quelque peu insouciante, en oubliant son physique avantageux et montrant son manque de force : elle faisait une cible apparemment idéale pour brigands et autres bandits. Évidemment, au détour d'un bosquet, cela ne manqua pas : trois brigands lui bloquèrent la route et la menacèrent de leur épées. Le plus grand des trois, celui qui semblait être le chef, ajouta d'une voix rauque : « Quel dommage de se promener seule, sans défense ! Donne nous ton or, tes richesses, et tout ira bien. »
Elenia, ne semblait ne pas l'entendre de cette oreille là. Elle sortit son épée et chargea le plus grand des brigands : son attaque toucha et elle lacéra une partie du flanc du bandit, faisant apparaître son sang rouge. Il s'avéra que les brigands ne savaient pas réellement se battre, même à trois contre une novice. Ils ne faisaient pas le poids, ce fut un combat bref, où les deux autres malfrats abandonnèrent leur chef, tombé à terre, surplombé par la guerrière.
Ce fut la première vie qu'elle prit.
Après plusieurs semaines, et autant de péripéties, elle arriva enfin à Chnafon, une ville d'assez grosse taille, protégée d'un gros rempart d'une dizaine de mètres de haut. Il y avait une porte, surveillée par deux gardes. Elle s'approcha de la porte, et se fit interpeller par le plus gras des deux :
« Bonjour mad'moiselle, si vous souhaitez rentrer, ça vous fera quatre pièces d'or !
- Mais c'est de l'arnaque ! Depuis quand doit-on payer pour rentrer dans une ville ?
- Depuis que Roger et moi, on garde cette porte », fit-il en montrant son partenaire.
Après une tentative ratée d'utiliser son charisme apparent pour négocier un prix moins cher, elle se résolut à payer et rentra dans Chnafon, une ville idéale pour commencer l'aventure…
À suivre...