Ayant perdu sa famille (au sens littéral du terme) lors d'un festival du boudin au Valtordu, Henry a grandi au sein d'une famille d'accueil dans une ferme proche.

Sa gentillesse naturelle, accompagnée de sa tendance à emmeler les mots et leurs explications, lui valut très tôt de passer au mieux pour un crétin, au mieux pour un imbécile ...

Travailleur, volontaire, mais pas courageux pour un sous, les meilleurs souvenirs  de son enfance sont les heures passées à jouer avec son "cousin" (ce dernier n'était pas au courant du statut d'enfant adopté d'Henry) : Si Germain était le preux chevalier, alors Henry serait le sorcier !

Les nombreuses nuits passées à surveiller les réserves de riz au lait (mystérieusement pillées par un "piaf du secteur, t'inquiètes on l'aura") étaient passées en réalité à écouter les nombreuses aventures auxquelles sont cousin avait participé durant la journée.

Il advint qu'un jour , par jeu, il saisit un vieux batôn qui traînait dans le grenier et - prétendant être un grand sorcier venu combattre son paladin de cousin - envoya une boule de feu sur le poulailler !

Dès ce jour - le mardi suivant en fait, la Syndicale Naine Communiste Fanghienne(SNCF) ayant déposé un préavis de grève - il prit la route de l'école des sorciers de Waldorg, la capitale pour y rencontrer ce qu'il croyait une auguste destinée.

Son passage à l'école des sorciers de la terre de Fangh fut remarqué, non pas par la qualité de sa magie, mais par le succès auprès de la gent féminine qu'il y rencontra...

Ses nombreuses conquêtes, apprenant son désir de partir à l'aventure, lui présentèrent (par erreur ?) le Dieu qu'il honorerait (le manuel n'était pas clair) et lui firent dont d'équipements dignes du guerrier (aheum !) qu'il était avant de se retirer de la vie public ...