Je suis Faust Federel, un demi-elfe laissé-pour-compte. Né de la rencontre entre une elfe et un humain, sachant que cette union, et l'enfant en découlant ne serait jamais accepté par aucun des deux peuples, ils m'ont abandonné à un ranger en qui ma mère avait toute confiance aux abords d'une forêt. Dès que j'eût la capacité de marcher, je dus m'efforcer de garder son rythme sans quoi il m'aurait distancé et probablement laissé mourir seul dans ce bois hostile. Bien que le sort fut décidé a en découdre avec moi, j'ai survécu envers et contre tout. Bientôt ce ranger inconnu, qui ne s'est jamais présenté à moi qu'en tant que Yangus,  était devenu pour moi, le mentor voir même le père qui me manquait. Il ne m'informa pas vraiment de la raison de ma présence avec lui, tous ce que j'ai parvenu à savoir de mon passé sont des bribes d'informations qu'il m'a accordé au fil de quelques discussions.  Plus je grandissais moins je semblais être un poids mort pour lui, et plus il s'ouvrit à moi, si bien que de fil en aiguille il finit par me former à moi même être un ranger. Je suis d'une nature plus causante que Yangus bien que j'ai du apprendre à plus observer que de parler de par ma formation. En plus de ma formation, Yangus m'apprit à me servir d'armes à distance, l'arc évidemment mais surtout l'arbalète qui est mon arme de prédiléction. J'ai du aussi apprendre par moi même à me sustenter, et ce que la nature ne peut m'offrir, je le prend dans les poches d'une pauvre victime. Cette vie à la dure, m'a aussi poussé à me méfier des autres, et à détecter le moindre signe qui trahirait un mensonge ou une menace. Vivant principalement de la chasse et de la pêche, je sais nager et traquer les animaux même si je me suis déjà servi de ses capacités pour prendre en filature ou pister des bandits. Un jour alors que je préparer mes affaires, pour ma première excursion en solitaire durant plusieurs jour consécutifs, je découvris une lettre, signé Eärwen, avec pour seule inscription: "Prends soin de lui". Je pris mes affaires, laissa la lettre au milieu de la table au centre de la maisonnette dans laquelle notre tandem particulier cohabitait, et je décidais de partir de mon coté fermant la porte pour ce que j'espérais être la dernière fois. De toutes façons, il n'avait plus rien à m'apprendre, et je ne pouvais pas vivre à sa charge le restant de ses jours. 

J'ai les cheveux noirs, mi-longs et les yeux verts. Bien que mon visage soit très humain mes oreilles trahissent mon ascendance elfe. Je fais 1m85 ce qui ne m'empêche pas d'être discret si nécessaire. Ne connaissant que mal mon passé je ne suis pas très sur de mon âge, mais je dois avoir autour de vingt ans, Yangus ne m'a jamais fêté mon anniversaire, ça n'est pas vraiment son genre. J'ai les mains caleuses de par ma proximité avec la nature mais la force physique n'est clairement pas mon atout principal. Mes rencontres antérieures avec des bêtes sauvages et des brigands ont laissé pas mal de traces sur ma peau. Pas moins de neuf cicatrices jonchent mon corps : trois au bras gauche, d'une rencontre fortuite avec un ours, deux impacts de flèches sur le torse, un coup d'épée transversal dans le dos, une brûlure à la jambe droite qui m'a appris à ne pas fouiller la bourse d'un pyromancien peu clément ainsi qu'une morsure de rat au pied gauche laissant deux belles traces de crocs.